La colonie des abeilles

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La colonie d’abeilles est constituée de 3 castes à morphologie différente et aux rôles distincts.

Nombre Nourriture Durée vie Morphologie Fonction
Reine 1 à 5 naissent
1 seule en activité
Gelée royale 3 à 5 ans Elle est plus allongée et elle possède une spermathèque. Ponte des oeufs
Ouvrières 2000 œufs fécondés par jour environ Gelée royale pendant 3 jours
Bouillie (miel + pollen)
5 semaines en saison active (début printemps à fin été) Elles possèdent une langue ( ou trompe) plus développée et un dard. Assurer les tâches nécessaires au développement de la colonie.
Mâles dit Faux
bourdons
50 à 300 œufs non fécondés par jour max (sur mars, avril, mai) Bouillie (miel + pollen) 50 jours
(puis éliminés en mi-juillet)
Ils sont plus trapus, de couleur plus foncée et ils possèdent un sexe à leur extrémité. Assurer la fécondation de la reine.

Les différences de développement pour chaque caste

Ce superoragnisme demande une coordination sociale stricte. Effectivement, il faudra veiller à respecter ce fonctionnement  au sein de votre ruche en ayant toutes les castes et notamment d’ouvrières suffisamment représentées. Ci-dessous la représentation de cette communauté avec  le répertoire comportemental des ouvrières en fonction de leur  croissance :

Cet agencement est pérennisé par la ponte de la reine et la colonie participe activement au développement du couvain pondu par une thermorégulation précise. Sur ce dernier point RESPECTER LA FORCE DE LA COLONIE EN DISPOSANT UN ESPACE ADEQUAT est primordial. Ci-dessous une représentation idéale d’une ruche à cadre divisible représentant l’occupation de la colonie (couvain) et de ses ressources (Miel pollen):

L’essaimage

Notre chère Apis Mellifera qui est la neuvième sous espèce du genre Apis présente en Europe et en Afrique. Elle reste prédominante dans l’apiculture  grâce à sa capacité de production et est aujourd’hui la sous espèce la plus disséminée à travers le monde.

Cette extension est bien entendu portée par la main de l’homme mais l’essaimage a longtemps été un moyen naturel de développement de la colonie.

Essaimage et reproduction en détail c’est par ici https://www.abeilleduceor.fr/2020/05/02/l’essaimage-et-reproduction/

Aussi, voici quelques techniques de la moins actives vers la plus dynamique qui vous permettrons de récupérer des essaims :

Le piégeage

Méthode qui est vous sollicitera le moins dans vos tentatives, le piégeage consiste à laisser une ruche ou ruchette à bonne hauteur si possible ayant déjà accueilli une colonie avec des cadres usagés mais en bon état de conservation. Evidement les meilleurs d’entre vous sauront reconnaitre les couloirs de passage de ce nuage d’abeille à la saison venue.

Les produits Attractifs

  1. Le rayon de cire bâti idéalement pour les apiculteurs ayant déjà des ruches à cadres
  2. Le miel : Les abeilles adorent le miel et seront donc attiré à plusieurs kilomètres par ces effluves. On peut l’utiliser sous forme d’eau miellée en vaporisation dans les pièges. Un cadre contenant un reste de miel peut convenir également.
  3. La cire d’abeille: Vous pouvez utiliser l’eau de cire obtenue après ébullition de la cire dans de l’eau
  4. La propolis récupérée par grattage sur les hausses à privilégier : Cette substance très odorante récoltée par nos abeilles sur des bourgeons d’arbre est un agent protecteur essentiel dans la ruche. Elle peut être utilisée en chauffant les débris raclés qui formeront un conglomérat. Une fois refroidi celui-ci deviendra cassant et facile à utiliser en frottement contre les parois de la ruche.

La Sulfateuse à eau et le sot

(Tentative plus hasardeuse)

Attraper et stopper un essaim  en vol n’est vraiment pas évident, les romains les poursuivaient déjà dans l’antiquité en chantant bruyamment pour s’en assurer la propriété. Il y a une chose que les abeilles craignent ce sont  les intempéries et il faut savoir qu’un essaim sur deux dans la nature est condamné à périr. Vous pourrez ainsi reproduire cette technique utilisée par les éleveurs pour constituer leurs paquets d’abeilles :

En recréant ces intempéries grâce à un jet d’eau issu d’une sulfateuse et faire poser votre essaim avec un peu de chance…

Si votre essaim est posé, vous pouvez également arroser délicatement  le paquet d’abeilles ce qui permettra de resserrer la grappe avant de la faire tomber dans un sot ou directement une ruche.

Astuces : vous pouvez  enfermer votre essaim trois jours dans une cave fraiche avec un léger nourrissement au sirop 50/50 pour couper la fièvre d’essaimage. Cela va réduire le risque de désertion.

L’aspirateur à essaim ou à ruche

Un aspirateur constitué d’un compartiment à cadres où les abeilles seront aspirées vous permettra d’atteindre les endroits plus exigus.

Le peigne à essaim

Lorsque l’essaim a constitué des bâtisses et devient  donc ruche, il faudra prendre quelques précautions. Préférer travailler coté intérieur de la fenêtre, l’obscurité sera votre meilleur alliée contre les attaques d’un tel nid déjà bien installé. L’emploi d’un peigne clouté (Planche en forme de raquette cloutée en son bout)  vous aidera à maintenir le cadre pendant sa découpe sans que celui-ci ne se brise et englue les abeilles. Les rayons pourront alors être saucissonné sur un cadre nu, préférez  de la ficelle alimentaire que les abeilles rongeront plus tard….

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